La marginalisation d’une tranche de la société

Aujourd’hui, nous sommes le 14 mars mais que représente cette date sur le calendrier national ? Peu de nos citoyens se rappelleront qu’il s’agit de la Journée Nationale des Handicapés physiques et mentaux, cette tranche masculine et féminine, infantile, juvénile, adulte et vieillissante de notre société appelée avec euphémisme « gens aux besoins spécifiques ». Certes, un adoucissement dans le langage mais qui est loin d’être suivi par des actes. Il suffit de voir les moyens d’accessibilité de ces citoyens aux édifices publics, aux transports en commun, aux parkings, aux aires de jeux, etc. pour constater la marginalisation. Quant aux classes spéciales, aux centres psychopédagogiques et aux établissements destinés à cette catégorie, ils souffrent matériellement beaucoup plus que leurs publics et ceci en dépit de la bonne volonté et de l’enthousiasme de leur personnel d’encadrement. La prise en charge des catégories dites « faibles » constitue le baromètre pour évaluer le degré de développement d’une société sur le plan éducatif et culturel, d’une part, et sur le plan de la vie communautaire, d’autre part.